Quatre principaux critères dirigent la
finance islamique :
1 – Principe de l'absence de l’intérêt et usure (Riba),
2 – Principe de l'absence d’incertitude et spéculation (Gharar et de Maysir),
3 – Principe de l'absence de produits illicites selon la loi coranique (Haram),
4 – Principe solidaire de l'obligation de partages des profits et des pertes.
La gamme des instruments financiers islamiques :
1 – Principe de l'absence de l’intérêt et usure (Riba),
2 – Principe de l'absence d’incertitude et spéculation (Gharar et de Maysir),
3 – Principe de l'absence de produits illicites selon la loi coranique (Haram),
4 – Principe solidaire de l'obligation de partages des profits et des pertes.
La gamme des instruments financiers islamiques :
Si les principaux types d’instruments
financiers islamiques sont théoriquement simples, ils peuvent devenir complexes
dans la pratique puisque certaines banques combinent des éléments de plusieurs
instruments pour répondre aux demandes de leur clientèle.
Instruments de dette : la Mourabaha, contrat d’achat et de revente dans lequel la banque achète à
un fournisseur un bien corporel à la demande de son client, le prix de revente
étant fondé sur le coût plus une marge bénéficiaire; le Salam, contrat d’achat comportant la livraison différée des
marchandises (contrairement à la Mourabaha), utilisé surtout pour le
financement de l’agriculture; l’Istisna,
instrument de financement avant livraison et de crédit-bail utilisé pour le
financement de projets à long terme; enfin, le Qard al-Hasan (prêt gracieux), contrat de prêt sans
intérêts généralement adossé à une sûreté.
Instruments de
quasi-dette : l’Ijara, contrat de crédit-bail
par lequel une partie loue un bien pour un loyer et une échéance déterminés. Le
propriétaire du bien (la banque) supporte tous les risques liés à la propriété.
Le bien peut être vendu à un prix négociable, ce qui entraîne la vente du
contrat Ijara. Ce contrat peut être structuré sous forme d’une location- vente,
dans laquelle chaque loyer versé comprend une partie du prix du bien convenu,
et il peut porter sur une échéance qui couvre la durée de vie prévue du bien.
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